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En raison de la multipolarité du monde, du changement des régimes politiques et du phénomène du pluralisme politique que l’on peut observer dans de nombreux pays du monde, le journalisme politique du XXIe siècle reçoit de nombreux stimuli supplémentaires pour son développement. Le journalisme politique existe indépendamment du nombre de partis dans un pays car il reflète tous les processus en cours, le thème de la direction politique, le changement des orientations politiques et les directions de la politique étrangère et intérieure, etc. L’intérêt pour l’étude des textes politiques, y compris le journalisme politique, est en partie dû à l' »ordre social » – les tentatives de libérer la communication politique de la manipulation de la conscience publique, ce qui devrait contribuer à une couverture plus objective des événements politiques. Dans cet article, notre objectif est d’examiner les formes d’interaction entre les autorités et le journalisme politique et de tenter de trouver une réponse à la question de savoir si une objectivité absolue est possible dans le journalisme politique.

Le journalisme politique est une vaste branche du journalisme qui couvre un large éventail de phénomènes politiques et de sciences politiques. Le plus souvent, le journalisme politique est considéré dans un sens plus étroit, se référant spécifiquement au reportage de l’administration de l’État et des processus sociopolitiques. Néanmoins, il peut inclure n’importe quel domaine de la vie sociale – de la science au sport en passant par la vie internationale – dans son champ d’action.

Les questions politiques sont définies comme un espace permettant d’adopter des positions. Dans le secteur de la presse écrite, à la fin du siècle dernier et au début de ce siècle, on a vu apparaître un nombre important de publications qui prétendaient être des acteurs de l’information sur le terrain politique.

La principale fonction d’un travail journalistique sur un sujet politique, comme sur n’importe quel autre sujet, est d’influencer le public, bien qu’à l’aide de techniques de manipulation. Toutefois, outre la fonction susmentionnée, il existe un certain nombre de fonctions qui assurent une connexion continue entre tous les éléments du système politique et l’interaction constante entre le gouvernement et la société. La fonction informationnelle est la fonction principale des médias, qui détermine et influence leurs activités, permet de créer une image de la vie politique. La fonction analytique permet d’identifier les relations de cause à effet des processus et des phénomènes politiques, de prévoir les situations et de parler des alternatives à un niveau plus professionnel. La fonction d’innovation est réalisée par la coopération des médias avec des experts dans le domaine des processus sociopolitiques qui ont des compétences en matière de prévision. Dans ce cas, les médias sont en mesure d’intensifier la recherche des meilleures options et solutions au problème du point de vue de la technologie et des ressources. Ils créent les conditions d’une discussion libre accessible non seulement aux spécialistes compétents mais aussi au grand public. La fonction de critique et de contrôle est prioritaire si l’on parle des médias comme d’un « quatrième pouvoir ». Toutes les fonctions susmentionnées ont un objectif commun : renforcer l’interaction entre les systèmes politique et social et l’ouverture du processus politique aux citoyens, présentée sous la forme de rapports objectifs par des observateurs politiques. La réalisation claire de ces fonctions porte le journalisme politique à un nouveau niveau et augmente considérablement le niveau d’objectivité.

La relation entre la politique et les médias peut être retracée de différentes manières et sous différentes formes. Comme nous l’avons déjà mentionné, le régime politique influence et défie le système médiatique, mettant en avant l’une des quatre fonctions discutées ci-dessus. Dans l’espace médiatique, les intérêts de la politique et des médias sont fondés sur le bénéfice mutuel et l’intérêt réciproque, en particulier la coïncidence des intérêts des médias et des responsables de l’actualité politique qui coopèrent sur le principe de « l’information en échange de la publicité ». Les opinions des journalistes eux-mêmes sur la position du journalisme politique vis-à-vis des autorités et vice versa varient. Cependant, tous s’accordent sur un point : la tâche du journaliste politique est d’agir en tant que représentant de ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs. Il agit en tant qu’observateur et médiateur impartial, informe sur les plans et les intentions des autorités et sur les conséquences possibles de ces plans pour la société. Et il informe les autorités de la réaction possible de la société aux actions entreprises. Ainsi, il existe un certain chevauchement entre la médiation et l’opposition, et nous disons que le journalisme politique peut et doit combiner collaboration et opposition dans son interaction avec les structures du pouvoir.

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